COACHING PARENTAL « Parents conscients » selon la méthode Aletha Solter

UNE COACH FAMILIALE VOUS CONSEILLE

Françoise Somers vous guide afin de répondre au mieux à ces manifestations émotionnelles, et de retrouver confiance en vos aptitudes parentales.
Elle est également thérapeute : Elle masse les futures et jeunes mamans. Elle donne des cours de massage pour bébé à Wauthier-Braine, ou à votre domicile dans le Brabant wallon.

Pour de plus amples informations, contactez-moi

LA MÉTHODE ALETHA SOLTER

Le Docteur Aletha Solter est une psychologue suisse-américaine. Conférencière internationale et fondatrice de l’Institut d’Education Consciente (The Aware Parenting Institute), elle est reconnue  pour son travail sur le développement émotionnel et l’éducation des enfants. Plus de 30 années d’expérience en tant que mère et thérapeute l’ont amenée à remettre en question notre vision occidentale des pleurs infantiles. A savoir qu’il ne s’agit ni de caprices ni d’un phénomène réprimandable, mais bien le signe d’un malaise plus profond, qu’il faut comprendre et considérer.
Dans son livre « Pleurs et colères des enfants et des bébés », elle a identifié plusieurs sources de stress : Des souffrances prénatales, une naissance difficile, une hospitalisation précoce, l’hyperstimulation (trop de nouveautés, manque de repères, décès, déménagement…), un contexte familial difficile.
Il est d’usage de vouloir faire cesser les pleurs à tout prix, par le bercement, le chantonnement ou la tétine. Mais cela équivaut en réalité à brimer l’enfant, à lui faire comprendre qu’il ne peut pas s’ouvrir à ses parents et exprimer ses émotions.
Il faut, au contraire, accepter les pleurs comme un moyen d’expression. Le bébé a besoin d’être accompagné, entendu. Il sentira alors qu’il peut déposer toutes ses tensions auprès de vous et qu’il est aimé quoiqu’il vive.

LES 10 PRINCIPES DES PARENTS CONSCIENTS, établis par Aletha Solter
  1. Les parents conscients comblent les besoins de leurs enfants (par exemple, le besoin de contact physique). Ils n’ont pas peur de « gâter » leurs enfants.
  2. Les parents conscients acceptent toutes les émotions et ils écoutent sans jugement les sentiments de leurs enfants. Ils savent qu’ils ne peuvent pas empêcher les sentiments de tristesse, de colère ou de frustration chez les enfants et ils n’essaient pas d’arrêter la libération, par les pleurs et les colères, d’émotions pénibles.
  3. Les parents conscients donnent des stimulations (jouets, livres, expériences, etc.) qui correspondent aux intérêts et au stade de développement de leurs enfants. Ils leur font confiance quant à leur manière d’apprendre. Ils n’essaient pas d’accélérer le développement naturel de leurs enfants.
  4. Les parents conscients encouragent l’apprentissage des nouvelles compétences, mais ils ne portent pas de jugement sur les accomplissements des enfants en usant de reproches ou de compliments.
  5. Les parents conscients passent du temps chaque jour avec leurs enfants pour leur accorder une attention complète. Pendant ce temps, ils observent, écoutent, répondent et se joignent aux jeux de leurs enfants (s’ils y sont invités), mais ils ne dirigent pas les activités.
  6. Les parents conscients protègent leurs enfants des dangers réels, mais ils n’essaient pas de leur éviter toutes les fautes, tous les problèmes, ni tous les conflits.
  7. Les parents conscients encouragent leurs enfants à résoudre leurs propres problèmes et ils les aident seulement si c’est nécessaire. Ils n’essaient pas de résoudre eux-mêmes les problèmes de leurs enfants.
  8. Les parents conscients établissent des limites raisonnables, ils indiquent les comportements acceptables d’une façon respectueuse et ils tiennent compte des besoins de chacun pour la résolution des conflits. Ils n’utilisent ni fessées, ni punitions, ni menaces, ni récompenses pour contrôler leurs enfants.
  9. Les parents conscients essaient de combler leurs propres besoins et ils acceptent leurs propres sentiments. Ils ne se sacrifient pas jusqu’à en éprouver de la rancœur.
  10. Les parents conscients essaient de comprendre comment leurs propres traumatismes d’enfance les handicapent dans leur relation avec leurs enfants et ils tâchent d’éviter de blesser leurs enfants d’une manière semblable.
    Copyright © 1994 par Aletha Solter
    Reproduit ici du site internet d’Aletha Solter avec permission

logopeau_accompagnementparental

Des pleurs de votre bébé peuvent naître incompréhension, frustrations, sentiment d’incompétence ou de rejet  en tant que parents.

Une remise en question n’est pas toujours justifiée.

 

POURQUOI FAIRE APPEL À LA MÉTHODE ALETHA SOLTER

Un nourrisson pleure pour attirer notre attention sur un besoin immédiat : il éprouve un inconfort, souvent physique : il a faim, froid, trop chaud, est trop serré dans ses vêtements, sa couche est sale. Il  s’ennuie ou a besoin d’un contact physique. Le prendre dans ses bras et remédier à la situation est simple.

Mais lorsque ses besoins fondamentaux ont été assouvis, pourquoi votre bébé continue-t-il de pleurer?

Les pleurs, au même titre que le rire, la colère, le bâillement, les tremblements ou la transpiration, constituent une décharge émotionnelle. Ils sont liés à des évènements récents (hyperstimulation, frustrations accumulées dans la journée, …) ou plus anciens (naissance difficile, traumas passés).

Les pleurs sont alors un processus naturel qui permet à l’enfant de réduire son stress et à le dépasser !

Nous parlons bien d’un contexte où l’enfant est visiblement en bonne santé (pas de température ou autre symptôme de maladie).